Messages : 18 Date d'inscription : 08/04/2017 Otto K. Kiss rouge | Sam 8 Avr - 20:41Otto K. Kiss | | |
Otto Krisztian Kiss Feat; Dany (OC) •• alexzappa 25y.o g | surnom Toto ; l'Idiot ; le Sodo ; etc. métier Globe-trotteur, vendeur (de ticket au ciné) situation familiale Ils sont restés au bled, et sont fervents crétins chrétiens. naissance Le 6 Juin 2006 ; à Budapest, en Hongrie. autre Otto, c'est la face trouée comme un gruyère, des piercings en veux-tu, en voilà. Arcade, septum, labret, langue, nez, écarteur, tragus, industriel, etc. Il y en a autant sur son visage que sur la partie basse de son corps. Je ne vous fais pas de liste exhaustive, il va falloir explorer. Il a aussi un petit tatouage dans le creux de son poignet, un X qui pourrait presque faire croire qu'il est chrétien mais qui, en vérité, est juste là pour lui rappeler où viser. |
Ma pilule rouge Quand Otto l'a avalé, il ne savait pas quoi espérer. À vrai dire, il était persuadé que cette pilule rouge allait le transcender, le jeter dans le Brasier. Pas littéralement, bien sûr. De toute façon, c'était impossible. Il croyait plutôt planer, ou mieux encore, crever. Il pensait à une drogue expérimentale, dont il allait gentiment jouer le cobaye. Ça ne l'avait pas raté.
Au début, rien ne s'était passé. Il se sentait complètement vidé, comme une épave échouée, et prêt à sauter ou à se laisser aller ; mais ça, ça n'était pas inhabituel. Ce jour-là, il s'était étalé, merdeux sur le plancher, accroché à sa clope comme si sa vie en dépendait. Il fixait le plafond sans pensée et attendait la venue de la grande virée. Il a compté : un, deux, sept, neuf, dix-huit... Et une vingtaine de minutes plus tard, il comprit qu'il s'était fait avoir par ce bâtard qu'il n'allait plus revoir.
Mais cela n'était pas tout à fait vrai. Quand ça arriva, ce fut sans prévenir, comme ça. Il y eut des sensations bizarres, des effets secondaires le rendant blafard. C'était le même jour, un peu plus tard, sa gorge s'enflamma tandis qu'il venait de boire une lampée de son café noir. Il fut rendu incapable de parler, tellement il en souffrait. C'était comme si Satan l'étranglait et qu'il fut puni pour sa vie de débauché. Il en tomba le cul le premier et se mit à étouffer, en se demandant s'il allait mourir, asphyxié par du Nestlé. Après plusieurs tentatives pour respirer, il abandonna, avec la conscience évaporée.
Ce fut au retour de l'hôpital qu'il comprit. Devenu allergique à la caféine, il faillit perdre la vie. C'était la loose infinie. Le monde lui-même ne pouvait plus le supporter ; et même s'il ne sut pas d'où ça venait, il préféra ne pas trop s'y attarder. Quand votre corps essayait de vous tuer, mieux valait vite en finir avec cette journée. Il s'affala donc sur son matelas, et attendit que Morphée le visita.
Pour une fois, celui-ci ne se fit pas désiré. Quand il n'était pas oublié, Otto prenait normalement quatre heures pour s'endormir. Mais là, tout fut trop rapide. Jusqu'au matin, il n'expérimenta pas de rêve morbide, juste cinquante nuances du vide. Métro, boulot, dodo. Sa routine ne lui parut pas aussi stupide. Son teint quitta sa couleur livide, sa langue sonna moins perfide mais, une envie persista : celle de se couper la carotide. L'expérience se réitéra encore plusieurs nuits, et ces changements furent reproduits.
Quelques jours s'écoulèrent avant qu'il n'eut un flashback de la pilule. Tout s'était déclenché à partir de ce jour précis. Et si...? La question en suspens sur le bout des lèvres, il souhaita dormir. Il n'y crut pas vraiment et pourtant, si. Cela arriva. Il n'était encore que 15 heures qu'il s'assoupit effectivement, pendant presque 24 heures. Il fut conscient de s'endormir. Après un long moment d'immobilité, il se demanda brièvement quand il allait se réveiller, et ce ne fut rien de plus aisé. Il ouvrit ses yeux à la pensée de le vouloir, avec l'impression qu'on lui gifla le cerveau pour l'activer. Jamais il n'avait dormi avec autant de facilité. Insomnie ? C'était fini. Sa santé s'améliora aussi : peau hydratée, doigts rosés et yeux cernés. Ah oui, ça, ça ne pouvait pas changer.
Il avait presque eu l'impression d'être normal pendant un temps. Fallait voir ça : lui, sociable qui ne ruminait plus dans son coin et qui n'était plus son propre témoin. Toutefois, il y eut un moment où les rêves commencèrent à lui manquer, où même un cauchemar aurait été parfait. Après tout, cela lui donnait matière à cogiter. Et bien là encore, il n'y avait qu'à demander. Il passa une nuit entière à rêver. À 6h du matin, pendant que L'Âne Trotro passait à la télé, il réalisa qu'il était devenu Morphée. | |
Caractère Otto, ce n'est pas le plus beau. Que ce soit d'en-bas ou d'en-haut, il paraît toujours sot. Pourtant, ce n'est pas son plus gros défaut. Il est né comme ça, Toto l'idiot. C'est comme quand on dit zéro plus zéro, égal à la tête à Otto. Puis, il a un frère jumeau, Laszlo, qui n'a jamais faux et qui a toujours le dernier mot. Grosso modo, c'est clair comme des cristaux : Otto, c'est juste celui qui n'a pas de pot. Sous ses airs vulgaires, Otto n'est pas ordinaire. Il est un peu suicidaire, et souffre même d'être célibataire. Il espère un jour de plaire, mais il ne sait pas comment faire. En plus, il a un mental un peu précaire depuis ses années universitaires, et sa mère comme son père ont toujours préféré son frère. Du coup, il est devenu solitaire, et rêve souvent de se noyer en mer. Ne vous inquiétez pas, il ne faut pas s'en faire, il est quand même très terre à terre. Pour preuve, il ne s'est jamais tout à fait ouvert, même s'il a déjà organisé sa fête funéraire. Et s'il a bien des cicatrices sur sa chair, ce ne sont que les témoins de ses fantasmes pervers. Ne vous faites pas de bile pour ce débile sans sex-appeal. Otto est un garçon gentil et tranquille, bien qu'un brin indocile. Il doit souvent recharger ses piles, c'est pour ça qu'il s'exile. Sa façade vile ne cache que son côté puéril. Réjouissez-vous au moins qu'il ne soit pas pédophile ou gérontophile. Lui, c'est plutôt un imbécile malhabile et inutile, qui de surcroît aime tout ce qui est viril. Vous avez tapé dans le mille : qu'est-ce qu'il aimerait se faire Gilles ou Phil... Sauter ou se faire sauter, Otto n'arrive pas à se décider. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il aime fumer, mater et aller en soirée. Et puis, il a aussi tendance à beaucoup regretter. Pour ce qui est de décuver, c'est un tout autre aspect. S'il adore (se faire) frapper, c'est moins le cas pour les céphalées. D'un autre côté, il déteste se faire remarquer pour ses désirs de dérangé. Il ira jusqu'à nier tout ce qu'on pourrait l'accuser. Si vous essayez de l'approcher, vous réussirez seulement à le faire gronder, parce qu'Otto, c'est le grand dadais à l'expression fermée, un peu en retrait, qui refuse l'amitié par peur d'être blessé. histoire • Chapter 1 : The Promised Land Octobre 2031 « Mère, père, Laszlo, Je m'en vais faire le tour du monde. Je reviendrais, peut-être. Je vous aime, — Otto K. Kiss. » Urgh. J'ai failli gerber la gélule que je viens d'avaler. Cette note est remplie de niaiseries et de conneries que je ne dirais jamais. L'ai-je seulement entendu ou dit un jour ? « Je vous aime » ? ...Je crois que je sens ma pilule remonter. Je secoue la tête et passe la main dans mes cheveux emmêlés pour arrêter de divaguer. J'ai vite dégagé le papier pour recommencer, et c'est avec la veine d'un grand poète respecté, que j'ai écris cette beauté : « Vous, que je hais de tout mon être, Vous m'dégoûtez. J'me casse d'ici et vous souhaite tous de rôtir en Enfer, — Toto. » Ça, ça sonne mieux, plus authentique et moins comique. Ça ressemble même à... à quoi ? Who does even care ? Shakespeare n'écrivait pas en se disant qu'il faisait des métaphores ou des rimes sonores. Je suis sûr qu'au fond, je suis destiné à être un célèbre poète. Ouaip. Mais bon, tout espoir est vain dans un monde de misères comme celui-là. ( Notez-la, celle-là.) J'ai donc déchiré la feuille et je l'ai mangé de surcroît. Pourquoi me casser le cul à écrire un mot pour des gens qui ne savent pas que j'existe ? J'attrape ma bouteille d'eau pour faire passer mon déjeuner improvisé et je jette mon sac sur l'épaule pour y aller. Hasta la vista, baby !
The American Dream Octobre 2031, bis J'ai acheté le premier billet d'avion que j'ai trouvé pour les US avec les économies que j'ai gagné en bossant comme dogsitter, catsitter, babysitter, éboueur, chieur, menteur... Je ne vous fais pas mon CV. ( Mais si vous voulez m'embaucher, laissez-moi vos coordonnées.) J'étais prêt à faire n'importe quoi pour de l'argent, et je le suis toujours. J'avoue ne pas trop savoir ce que je vais faire là-bas, peut-être strip-teaseur ou voleur, et qu'importe ? Ce sera toujours mieux qu'ici, en Hongrie. Entre l'Australie, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, il n'y avait pas photo, j'ai choisi l'Asie. Et si vous y avez cru, c'est que vous n'avez rien suivi. Quand j'allais encore en cours, il y a très longtemps, j'ai entendu parlé de l' American Dream. J'espère bien le ressusciter ce rêve-là. Avoir ma propre bagnole, une villa au bord de la mer, à diriger ma propre entreprise de sextoys. Avant ça, il faut que j'arrive en un morceau à cette Terre Promise.
Hope Décembre 2032 L'espoir. C'est les miettes de rêves brisés qui te tiennent en vie. Je me demande pourquoi j'en ai encore, alors que personne ne m'a contacté pour me demander où je suis allé. Ça fait deux mois que je suis parti et ils ne l'ont toujours pas remarqué. Je suis pathétique à en chialer. Même ça, ça ne m'empêche pas de guetter mon portable, juste au cas où ils m’appelleraient. Ça n'a toujours été que pour Laszlo de toute façon. Le fils parfait, l'unique et le magnifique ; le petit Jésus, né 7 heures avant Satan. De mon côté, je ne suis qu'une pâle copie, le jumeau maléfique, le sodomite qui a finalement fui. Je suis sûr que j'étais raté avant même de naître pour eux. Après tout, ils ne s'attendaient qu'à Laszlo, pas à Otto. C'est bien pour ça que j'ai un nom aussi con : Otto, qui rime avec Toto. Et Krisztian ? C'est juste pour me rappeler ce que je ne suis pas : chrétien.
I Walk This Empty Street On The Boulevard of Broken Dreams Janvier 2032 Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je crois que j'aurais dû rester là-bas, au lieu de m'affamer pour venir ici où le Dream est définitivement bien fini. Il y a un truc qui cloche dans ce pays. J'ai dû changé de boulot trois fois en moins d'un mois, parce que les fast-food sont remplacés par des boutiques Tetra. J'en ai marre. J'en chie pas mal de mes conneries. Je dors mal, je cauchemarde et j'ai de l'insomnie. Mon lit pourrait être une table que j'aurais autant dormi. Je suis stressé, un peu éméché et ma vie me hait. Il n'y a pas si longtemps, j'ai essayé de draguer une fille, et plus jamais je ne recommencerais. Elle m'a écrasé le paquet, jeté nu sur le pavé et insulté d'une voix passionnée d'enfoiré, d'enculé et d'obsédé. Et là encore, ce ne sont que les plus vrais. Tout ça parce que... non, tout compte fait, je vais garder ça pour moi. Ça me rappelle de mauvais souvenirs, comme ce moment où, juste pour vivre avec eux, je devais payer mes parents pour avoir arrêté mes études. New York, c'est pas si mal en fait.
New Haven Février 2032 J'avais entendu un collègue dire que la vie y était moins chère. Alors, bien sûr, j'y suis allé. De toute manière, je n'avais plus rien à perdre, plus un rond dans mon compte en banque. J'avais tout misé dessus pour rebondir sur mes pieds. C'était pile ou face, ça passe ou ça casse. Et, je crois que je me suis pas mal débrouillé : j'ai trouvé un studio pas dégueu' et un job potable dans un ciné. C'est pratique quand on a pas d'affaires : c'est rapide pour déménager et s'installer. Maintenant, tout baigne. Tout roule comme sur des roulettes. ...Ou presque. Après quatre mois, Laszlo vient de m'appeler. Devinez ce qu'il m'a craché au nez ? « Tu pourrais crever qu'ils s'en taperaient. » Wow, bro. Rude.
Would You Live For Me ? Mars 2032 Les gars, je vais vous apprendre un truc : la vie c'est bien une merde qui vous empoisonne jusqu'à la moelle. Elle, c'est pire qu'une pute, elle te suce jusqu'à l'os. Et vous savez c'est quoi l'antidote ? C'est ça, c'est la mort. Alors ces gens qui disent que se suicider, c'est pour les pédés : je crois que vous devriez vivre ma vie à ma place. J'ai jamais été aimé de ma famille, mais putain, j'ai chialé comme un bébé. Je ne comprends pas pourquoi. Je ne les ai jamais aimé non plus, je crois. Et puis, là, je suis sûr d'être fixé, et vidé. Je suis une carcasse, un cadavre ambulant, je ne suis plus rien. Et merde. Je n'ai jamais été quelque chose, en fait. Qu'est-ce que je leur ai fais moi ? J'y peux rien si je suis né, si je suis un peu déformé. Tout le monde ne peut pas être parfait, et je ne savais pas qu'ils allaient la publier, cette vidéo et ces photos... Mais voilà, un jour tout ça sera terminé. On a un pouvoir dans la vie : celui de lui faire un gros doigt en se suicidant avant qu'elle ne vous cloue au crucifix.
Game Over... Or Is It ? Mars 2032, bis ...J'ai changé d'avis. Deuxième leçon, les mômes : le sommeil, c'est comme mourir mais, seulement temporairement. Et les rêves, c'est l'opportunité de s'échapper de la réalité pour goûter à une existence désirée. ( Notez-la aussi, elle pourrait vous servir.) Puis, je crois que je vais devenir écrivain. Je le sens bien. Et je vais montrer à ces connards que je vaux bien plus que ce qu'ils croient. Je vais noter tous ces rêves que je fais, les remanier et les publier. Ensuite, les gens les adapteront en film, en animation, ou en série TV. Et bim. J'aurais une étoile sur l'Avenue des Stars. Merci ma connerie, merci ma bizarrerie. Je n'ai plus de problème avec l'insomnie grâce à Lui. Mieux encore, je contrôle non seulement mon sommeil mais aussi mon réveil.
• Chapter 2 : Toto's Revenge Aujourd'hui Taemi Hello, Je suis l'invité Lost. Je n'ai pas grand chose à dire sur moi donc si vous êtes curieux, posez-moi des questions. o/ P.S : J'espère qu'Otto est assez crédible et respectable pour le forum. Je m'excuse d'avance pour les yeux que j'aurais crevé au passage, je m'essaie à de nouveau style d'écriture. Ca ne risque pas d'être la même chose en RP, probablement. .^. | 20y.o f |
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