Messages : 8 Date d'inscription : 16/04/2017 John Arteaga rouge | Sam 22 Avr - 14:07John Arteaga | | |
Juan "John" Arteaga Feat; Clyde Donovan •• South Park // Irl; Robbie Kay 17y.o G | surnom John//Pepito// métier Faux sdf • Babysitter de Nico • Saltimbanque • Mexicain de service situation familiale Fugueur en cavale naissance 13 août autre il déteste les clichés. Pourrait tuer par jalousie ptn trop d4rk iago-senpai |
Ma pilule rouge Juan est un origami, une grue qui revêt des atours de sérénité. S'il avait déjà de l'adresse, c'est son agilité qu'il contrôle et donc ses mouvements. Ses déplacements. Vélocité, adresse, perception, souplesse, force, réflexe il dose le tout avec une incroyable finesse.
Et c'est comme ça qu'il utilise ses nouvelles capacités. En détroussant plus efficacement. En se prenant pour un acrobate hors pair, flirtant sans hésiter avec les hauteurs et les corniches difficiles d'accès même s'il oublie parfois que son sens de l'équilibre lui n'est pas parfait.
Et ce n'est pas pour ça qu'il est très fort dans ce qu'il fait. Il a toujours été très fort, mais pas infaillible. Pas insaisissable. Mais maintenant il l'est.
Il l'est et c'est pour ça qu'il se sent pousser des ailes. Qu'il a l'audace de se retrouver dans des conduits d'aération exigües. Qu'il aime essayer de berner des faisceaux lasers et des systèmes plus ou moins complexes de sécurités. Et ceux qui pensent qu'il est un voleur se trompent. Juan est un marcheur de rêve qui voudrait se retrouver partout au moins une fois dans sa vie. Que ce soit une maison ou un musée ou alors un coffre fort aux mille et une merveilles. C'est une anguille, un serpent qui ne se laissera jamais attraper. | |
Caractère Si l'arrogance devait s'incarner alors elle prendrait des traits basanés, un accent à couper au couteau. Elle sentirait la crasse comme elle s'imprègnerait d'épices et de soleil. L'arrogance est une morsure et celui qui ne l'a jamais ressenti alors n'est pas réellement capable de l'appréhender correctement. L'arrogance est un royaume de prétentions ô combien immense et majestueux! Et sous les tours, les colonnades et les arches il n'y a personne car l'arrogant réside et gouverne avec insolence le silence qu'il instaure, la fuite qu'il provoque, la désertion et la solitude car il s'imagine maître de son propre exile. Et il prétend aussi décider de cette désertion comme s'il pouvait commander le soleil et la lune, la pluie et la brume. Oh... l'arrogant est un doux rêveur qui a tendance à prendre ses désirs pour des réalités universelles et immuables. Et puisqu'il est si doux alors son château est fait de cristal. Pur, sans ornements et dorures: Le joyau étant le roi et celui qui ne le comprend pas est un idiot. Celui qui se complait dans l'opulence et l'indécence n'est qu'une parodie, l'ersatz grossier et ventripotent d'un tyran. Cette tyrannie là est écœurante alors que sous le joug de l'arrogant elle devient trouble et intense, dangereuse parce qu'elle s'habille de douceur et de velours. Violente et désastre pour celui qui règne, mais pour celui qui a le malheur aussi de se perdre parfois dans les recoins du royaume le plus trompeur. L'arrogant est fragile, si fragile, qu'il fait s'écrouler souvent son royaume en milliard d'étoiles coupantes et ce qu'elles lacèrent ce sont les autres et ce pauvre roi car il en est éternellement l'épicentre des raz-de-marées et des tremblements de terre. Ce sont les contrariétés et les désillusions sempiternelles qui semblent en être la raison, mais en réalité c'est la naïveté qui en est la cause. La naïveté qui enrobe le cristal et fait s'émouvoir des nations. Le beau et le sensible, si sensible en réalité qu'il n'en supportera jamais la trahison. Et c'est alors que l'arrogant ne peut que s'éclater et assassiner. Chaque trahison est en lui une plaie mortelle, exsangue et éternelle qui tue le bon et le naïf. C'est le beau qui appelle la laideur des coups de colère. La sidérante violence qui s'exprime à grand coups de hurlements et de coups qui éclatent trop fort, de cou qu'on tord et des désastres qu'il provoque. Et il en est toujours affligé, désorienté, malheureux, ses doigts nerveux parcourent, saccadés, sa peau trésor qu'il voudrait arracher tant il se sent hors de lui de là de tout de vous. Et après ça il y a toujours ce silence impressionnant. Celui qui précède la reconstruction. Car s'il se détruit il a besoin de se recomposer. De retrouver sa superbe, ses prétentions, de rebâtir un royaume, le même éternellement. Mais la peur s'insinue lentement mais surement, avec une constance effarante. Elle s'infiltre par les fondations et finira un jour par l'atteindre lui. Et lui est fait de sucre, finalement. Du sucre qui imite peut-être le cristal, mais il n'en est rien. Car il a le cœur tendre. Et s'il s'aime et qu'il habite un royaume d'illusion alors la solitude qu'il dit préférer n'est qu'un mensonge élaboré qu'il voudrait être une réalité. Ce qu'il y a de réel c'est l'attention qu'il se porte parce qu'il voudrait vraiment plaire. Et s'il aime à penser qu'il ne peut qu'être aimé en réalité il crève de l'être. Il crève des autres. Il crève de solitude. Il crève de posséder. Il crève de retenir. Il crève de vouloir sans jamais réellement obtenir. Il envie, il jalouse, cruellement surtout, mais si intensément! C'est qu'il aime comme il voudrait être aimé. Exclusivement, entièrement. Avec plus d' honnêteté, de force et de dévotion que personne. Il veut l'amour et la reconnaissance comme l' affamé rêve de se sustenter. Alors il crève. Il se crève dans des royaumes de prétentions, il s'y cache pour oublier qu'en réalité sa quête est vaine. Pour oublier que jamais personne ne pourra réellement lui accorder autant d'amour. Puisqu'il n'est ni sain ni orthodoxe, ni humain. Et c'est vrai. C'est un fait. L'arrogant se déteste à en crever. histoire Il est difficile de ne pas le voir. C'est écrit sur son visage, sur sa peau, dans ses cheveux, ses yeux, l'accent qu'il traîne comme il peine à s'en débarrasser. John a des origines mexicaines marquées. Il n'est pas né sur le sol américain et pourtant il fait tellement d'effort pour être intégré. John c'est Juan. Juan qui déteste son prénom. Qui déteste aussi la pauvreté et la simplicité dans laquelle il a grandi. La famille qu'il traine et qui l'aime au-delà du raisonnable. Famille composée de parents, d'oncles et de tantes, de cousins et de cousines ou simplement de voisins. De cuisines chantantes des réunions d'amour pleins d'hommes et de femmes qui rient et qui hurlent, qui affectionnent avec le cœur trop grand de ces êtres qui se contentent de vivre heureux dans la simplicité de dieu et de ce qu'il a offrir... C'est beau. Si beau en réalité que Juan les a détesté. Parce qu'il y a deux mondes. La famille et le dehors. Ce dehors froid et austère qui promet la pauvreté et la misère aux étrangers. Ce monde qui prétend que de toute façon les autres volent le travail et le pain des caucasiens. Ce monde qui dit que ces gens-là et leur mômes n'ont rien à espérer de mieux qu'un taudis bienveillant et un emploi dans des quincailleries ou d'autres métiers peu glorieux que l'homme du XXIe siècle se refuse à faire car après tout il est trop bien pour ça. Ce monde qui endort les consciences et qui fait de ces idées monstrueuses des vérités immuables et inaliénables. Ce monde qui pleure les guerres des gangs, mais qui les gangrènes de violence. Ce monde qui dit : Tu ne feras jamais rien de ta vie, rien de mieux et tu finiras comme tes potes par devenir un vendeur de tacos ventripotent qui sent l'huile de friture et qui pleure dieu et sa mère à la moindre contrariété. Juan le déteste et l'a toujours détesté. Mais il sait pourquoi il peut pas s'en satisfaire. Un jour sa grand-mère lui a dit en Espagnol qu'il était un gamin trop intelligent et que les gamins trop intelligents ne peuvent pas se contenter d'amour et d'eau fraiche. Qu'ils s'attirent toujours trop d'ennui parce qu'il n'y a rien de bien à penser. Rien de bien. Et pourtant Juan pense. Réfléchit plus vite. Juan savait déjà lire quand sa cousine Josefa peinait encore à dire "Je soy Josefa". Il savait déjà lire et écrire l'anglais, compter les grands chiffres sans avoir besoin de calculatrice. Il savait rêver plus grand aussi et rembobiner ses rêves. Il jouait aux échecs avec des petits sachets de poivre et de sel qu'il piquait sans y penser à la cantine. Ce qui n'était pas normal. Pas pour un hispanique. Pas pour un Arteaga aussi. Et un petit gars comme lui n'était pas censé faire le malin. Pas comme ça. Les gens ont tendance à devenir méprisant quand ils constatent que ce qu'ils savent est limité et que l'esprit de Juan n'avait de frontière que sa volonté. C'est l'histoire d'un enfant au potentiel illimité né sur le mauvais sol, le mauvais prénom, le mauvais faciès, la mauvaise couleur. C'est l'histoire d'un enfant qui rêvait à douze ans d'entrer à l'université et à qui on a dit qu'il pourrait bosser dans le restaurant de l'oncle Francisco l'été. Qui rêvait aussi de princes charmants quand il aurait du se trouver une petite princesse. C'est l'histoire aussi d'un oiseau à qui on a essayé de clouer les ailes sur le sol pour qu'il se contente de marcher. Et les oiseaux s'envolent quand ils se sentent acculés. |
Messages : 204 Date d'inscription : 22/03/2017 Zeno J. Clark rouge | Sam 22 Avr - 14:38Zeno J. Clark | | |
trop d4rk |
Messages : 171 Date d'inscription : 26/02/2017 Indiana A. Jones bleu | Sam 22 Avr - 15:17Indiana A. Jones | | |
Ola bienvenido chico REBIENVENUE. Très bon choix d'avatar. Hâte de lire la suite |
Messages : 165 Date d'inscription : 03/03/2017 Sakura Aoki rouge | Sam 22 Avr - 15:26Sakura Aoki | | |
Je peux l'adopter ? REBIENVENUE SINON. Viiite la suiiite ! |
Messages : 74 Date d'inscription : 28/03/2017 Nico Berkley bleu | Dim 23 Avr - 11:09Nico Berkley | | |
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Messages : 38 Date d'inscription : 25/03/2017 Roger Sandmann rouge | Dim 23 Avr - 13:11Roger Sandmann | | |
Déjà juan je kiff tellement ce prénom ensuite pepito comme surnom JE RIS TELLEMENT puis mexicain moi je dis oui oui vas-y finis vite j'ai hâte de voir son petit caractère |
Messages : 91 Date d'inscription : 03/04/2017 M. Babylone Kavinsky bleu | Lun 24 Avr - 12:57M. Babylone Kavinsky | | |
PEPITO hdziuhdizhfi les persos mexicains j'aime de ouf mdrr REBIENVENUE DARLING Juaaaaaan #accentespagnol a l'air tllmt cool |
Messages : 35 Date d'inscription : 21/02/2017 Localisation : . Batman PNJ | J'avais déjà tout lu, ne me manquait que l'histoire, et je ne suis pas déçue John est un petit pas comme les autres et il compte bien le faire savoir à toute la ville ou, mieux, à tout le pays ! Sa venue ne peut qu'annoncer bien des problèmes au bureau du shérif mais je suis vraiment contente de le voir enfin évoluer parmi nous héhé j'ai hâte d'en savoir plus sur son arrivée, sur sa rencontre avec Nico, sur comment il a fini par s'établir dans ce trou paumé des USA et en faire sa maison (même si sa vraie maison doit lui manquer sans doute). Tu nous décris un personnage en mots dérobés, nous laissant bien le soin de combler les vides et de deviner la suite, et ça marche comme à chaque fois ! Maintenant, à toi de jouer et de nous montrer ce dont ce petit gars est capable Toutes mes félicitations tu rejoins le hall des plus bgs. Tu peux donc aller recenser ton avatar ICI, ton irl ICI, ton don par là et pourquoi pas créer ta fiche de lien par là. Et le plus important tu peux désormais crâner devant tous les roses non-validés du coin (& leur donner envie de faire leur fiche) et aller RP et faire une demande ici Suffit de commencer un nouveau sujet et de remplir le formulaire. DES BISOUS |
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